Dernière mise à jour des tarifs de l’application : septembre 2017
Résumé pour les pressés : Big Numbers propose aux enfants de construire un nouveau monde. Un monde où les chiffres et les nombres sont tellement appréciés des enfants qu’ils les adoptent comme appli de chevet ;-). Compter, tracer, additionner, soustraire, des plus petits chiffres aux plus grands nombres : pendant que vos enfants vont jouer, récolter pommes, poissons, fleurs et pièces, ils vont en permanence « faire des maths ». Cet article a été écrit par : Laure Deschamps
- Big Numbers
- Age idéal : 7/10 ans
- A télécharger par ici sur l’Apple Store (8,99€)
- A télécharger de ce côté sur le Google Play (6,83€)
Trois pommes dans un panier
Après Numbers, qui donnait vie aux chiffres les transformant en personnages-bâtonnets dont la taille correspondait à leur valeur, voici Big Numbers. Voyons voir ce que nous a concocté cette fois We Want To Know, un éditeur qui s’impose comme un spécialiste des approches ludiques des mathématiques.
Dans Big Numbers, on retrouve les Nooms, les personnages de Numbers, mais pas tout de suite …
L’application s’ouvre sur un verger installé au cœur d’une forêt. Des oiseaux sifflotent tandis qu’une petite musique redondante envahit la tablette. Trois pommes bien rouges ont poussé sur un arbre qui ressemblerait plus à un pin parasol qu’à un pommier. En les touchant du doigt, les fruits mûrs tombent à terre. Par réflexe, on les touche à nouveau : voilà qu’ils s’envolent pour rejoindre un compteur placé à gauche de l’écran.
3 pommes sous un clapet
Nous ne le savons pas encore mais cet espace à compter va rythmer toutes les sessions du jeu Big Numbers. Quand on attrape un élément – pomme, poisson, fleur, pièce, or, fleur, abeille ou encore cailloux, c’est ici que l’on va aller le comptabiliser, l’additionner ou le soustraire avec les autres éléments de même sorte.
Mais revenons à nos pommes ! Nous les faisons glisser dans la case du bas, équipée de neuf cercles dans lesquels les pommes vont se nicher. Un clapet les recouvre et le chiffre 3 apparaît à la place, en grande taille, nous invitant à le tracer du bout du doigt.
Hexagone magique
Le verger des pommiers n’est qu’une parte du monde de Big Numbers. En son centre se trouve un drôle de monticule. Le gentil gardien de cette montagne nous demande au fur et à mesure de récolter des éléments pour alimenter son hexagone magique. A chaque fois que vos enfants vont réussir à rassembler le nombre d’éléments qu’il demande, un nouvel espace du monde va s’activer. C’est ainsi que vont apparaître progressivement : un désert rocailleux, une boutique à jus de pommes et à cailloux, que l’on va échanger contre des pièces ou encore une île de la pêche, pour attraper des poissons bien sûr.
Des surprises par millier
Plus on joue, plus on a accès à de nouveaux éléments. Dans le verger, au bout de quelque temps, des abeilles se déplacent en essaims dans les pommiers : hop, on les attrape pour plus tard, les échanger contre des pièces par exemple.
Dans le verger, il y a aussi des Nooms, dotés de pelles qui vont planter pour les joueurs de nouveaux arbres – contre des éléments bien sûr.
Et de nombreuses surprises attendent les joueurs. Les enfants vont débloquer des fonctionnalités complémentaires comme l’aspirateur à pommes, bien pratique quand on arrive à des rendements de centaines de pommes ! Ils vont aussi faire construire des maisons aux Nooms et leur offrir des cadeaux.
Bref, tout à été conçu pour provoquer une addiction : l’envie est très forte de continuer à débloquer le monde des Nooms, d’autant qu’on ne sait pas à l’avance ce qui nous attend.
Addiction mathématicienne
Vous allez me dire, et les maths dans tout ça ? Ils sont toujours, toujours présents car à chaque action on joue avec les chiffres à l’écran. On les trace, on les additionne et on les soustrait. Des 4, des 10 des 20 puis des 100 et des 1000. Vous serez étonnés de la volonté de vos enfants de ramasser des milliers de pommes ! Avec la fierté qui accompagnera leur performance de créer des grands nombres – fierté à encourager bien sûr.
Sachez cependant que le temps de jeu est très long pour l’âge des enfants ciblés : Big Numbers ne se terminera pas en une fois ni en dix fois. Il faut beaucoup jouer pour débloquer le monde complet. C’est un atout au niveau de l’apprentissage car la répétition des opérations est constante. C’est aussi une donnée à connaître pour prévenir vos enfants d’un temps de session de jeu adapté.
Un jeu adaptatif
La facilité d’utilisation de l’application cache ses atouts. Ainsi, quand l’enfant trace le chiffre sur l’écran, l’interprétation du tracé fonctionne très bien. Au démarrage, on trace les chiffres en suivant leurs contours. Mais assez vite, les enfants doivent indiquer le résultat de l’opération sans aide visuelle : et un tracé approximatif sera tout de même reconnu. Par ailleurs si l’enfant peine sur une opération mathématique, le jeu s’adapte rapidement : la voix de l’appli donne le résultat en cas d’erreurs répétées puis le contour du chiffre à tracer apparaît au besoin.
L’application peut être déroutante pour les parents à cause de son univers graphique un peu étrange et de l’envie de jouer qu’elle provoque. C’est tellement ludique qu’on peut se demander si l’objectif d’apprentissage visé est atteint.
Comme pour Numbers, Big Numbers fait appel avec brio à tous les ressorts des jeux qui nous captivent : la récompense, la surprise, la jouabilité. Cette alchimie est d’habitude compliquée à obtenir quand on vise l’apprentissage. We Want To know a décidément a trouvé la recette.
Bonjour Est-ce que l’appli marche aussi pour les tablettes Amazon équipées du système Fire OS?
Par avance, merci de votre réponse.
Superbe appli. Ma petite de 6ans + a accroché toit de suite. C est sympa : sans tout comprendre toujours dans les dizaines et centaines, les soustractions… Les petits repetent, memorisent et ecrivent avec le doigt. Super sympa je recommande, des maths en s amusant, en courant apres les pommes, les abeilles, les cailloux pour acheter des diamants qui ouvrent des nouveaux villages. Sans fin, tres ingenieux de faire bosser les petits. Merci la souris grise