Age : à partir de 7 ans pour la première application, à partir de 12 ans pour la seconde.
DragonBox Algebra 5+ : de l’ordre de 5€
A télécharger ici sur l’Apple Store
A télécharger là sur le Google Play A télécharger ici sur l’Appshop d’Amazon
A télécharger ici sur le Windows Store
On trouve aussi une version pour Mac ou pour PC
DragonBox Alebra 12+ : de l’ordre de 9€
A télécharger ici sur l’Apple Store.
Ou sur le MacStore
A télécharger par ici sur le Google Play
A télécharger par là sur l’App Shop d’Amazon A télécharger de ce côté sur le Windows Store Cet article a été écrit par : Laure Deschamps
Vive le jeu !
« Ho la la ! Qu’est-ce que cet OVNI là ? » me suis-je demandée, déjà fortement intriguée par la description de l’appli DragonBox Algebra qui s’intéresse à l’apprentissage de l’algèbre. Étonnant car il y a bizarrement très peu d’applis ludiques consacrées aux maths*. Et en voilà une, une vraie de vraie : c’est à dire amusante et addictive et qui nous amène à pas de loup à résoudre des équations sans s’en rendre compte.
Cette application, conçue pour les enfants de collège par un prof de maths norvégien, est en train de devenir un best seller en Norvège. Il se pourrait bien que le phénomène se reproduise en France, car DragonBox Algebra est … géniale. Aïe, le mot est déjà lancé 😉 !
De quoi s’agit-il ? Tout d’abord, on arrive sur une interface très jeu vidéo avec un dragon dans une boîte. Chaque chapitre est représenté par une sorte de monstre, installé dans une bulle ou sur étrange planète flottant dans l’espace.
Cartes magiques
Il y a très peu de consignes, ce qui peut être perturbant pour les adultes. Quelques explications succinctes sur la manière de jouer s’affichent et ensuite, c’est à l’enfant de se débrouiller. Laissez les faire, et vous verrez… Si vous avez l’esprit formaté par les maths classiques, vous pourrez vous même bloquer devant certains niveaux. J’ai fait tester cette appli par des adultes et des enfants et certains adultes se sont retrouvés étrangement coincés.
J’ai aussi demandé son avis à Stéphanie de Vanssay, professeur des écoles et vice présidente chargée du primaire au sein d‘e-l@b, laboratoire d’idées sur le numérique et l’éducation. Son avis est plutôt positif : « Le premier intérêt de cette appli est d’en finir avec la peur ou la malédiction des x ! C’est un gros point de rupture au collège entre ceux qui vont passer le cap et les autres, pourtant c’est accessible à tous ces fichues équations surtout si on dédramatise ! »
Elle détaille ensuite les plus de l’appli du point de vue de l’apprentissage : « j’ai apprécié la représentation bien pensée des nombres opposés, les éléments qui deviennent de plus en plus abstraits, l’impossibilité d’oublier d’équilibrer les 2 parties de l’équation, la recherche d’optimisation sans pour autant invalider les résultats justes mais imparfaits. Et puis ce côté « casse-tête » qui arrive au bout d’un moment ! »
Pour les enfants, tout ceci est intuitif : il y a deux côtés, des cartes rigolotes et une caisse. Il faut faire en sorte que la caisse soit seule de son côté pour qu’elle puisse « manger » les cartes de l’autre côté.
Pour y arriver, il faut manipuler les cartes : placer les cartes et les anti-cartes l’une sur l’autre, ce qui les annule ou bien placer les cartes les unes au dessus des autres par exemple.
L’appli est évolutive et c’est sa grande force : au fur et à mesure des 5 chapîtres, les cartes se transforment, la caisse devient un x, les deux côtés s’effacent et le chiffre égal central vient diviser les deux parties.
Extra-terrestre
L’idée est vraiment originale et la réalisation bien réussie : simple et amusant.
Les seules critiques de Stéphanie de Vanssay portent sur le manque de scénarisation et d’aide : « on ne comprend pas vraiment au départ quel est le but, le défi à relever. Et puis il faudrait aussi une aide ou un indice quand on est vraiment bloqué. » Pour ma part, j’ai été étonnée par les rares phrases utilisées dans l’appli. On a ainsi droit à « La caisse est seule » « Bon nombre de coups » « Bon nombre de cartes ». Hum, j’ai cru au départ qu’il s’agissait d’une traduction en français !
En réalité l’éditeur, We Want to know, est une société franco-norvégienne. Dragon Box, sortie il y a un mois, est sa première appli mais l’objectif est de publier rapidement toute une gamme, sur l’algèbre, puis la physique ou la biologie.
Le fondateur côté France s’appelle Patrick Marchal, il est issu du monde des jeux vidéos. « Je suis persuadé que le plaisir du jeu est lié à l’apprentissage lui même, explique t-il. Nous visions avec DragonBox la résolution d’équations pour les enfants du collège, de la 6ème à la 4ème essentiellement. Mais on se rend compte qu’un enfant de 8 ans peut l’utiliser et que les adultes apprécient aussi d’y jouer. »
Ah en plus, DragonBox existe en version Android et Apple, PC ou Mac.
Intelligents ces extraterrestres, non ?
Voici pour finir un test vidéo réalisé par un enfant de 7 ans : le manque de scénarisation ne l’a pas gêné, il imagine que les dragons grossissent de tableaux en tableaux. Par ailleurs, vous verrez qu’il ne fait pas de cas du saut de chapitre, du 3 au 5 et du passage donc de la caisse et des cartes en signes mathématiques [à partir de 4mn30 dans la vidéo].
* C’était le cas en juin 2012, lors de la parution de cet article.
DragonBox Algebra 5+
- pour iPhone ou iPad, à télécharger ici sur l’Apple Store
- pour Android
- pour Windows
- pour Mac ou pour PC
Merci pour l’artcle!
Quelques infos supplementaires:
* Application disponible aussi sous Mac. Version PC et Web.
* Langues supportees dans 1.0.2: Francais, Anglais, Espagnol, Norvegien, Suedois.
Premiers tests ce soir : prise en main en alternance entre mon fils en 6ème et ma fille en CM1. A chaque niveau ils s’échangent la tablette et se conseillent quand un échoue.
Ils ont fait les 60 premiers niveaux et commencés le second chapitre, ils ont tous les 2 adorés.
Ma fille a mis plus de temps à comprendre le lien avec les maths, mais ce n’est pas grave puisque cela vient lentement.
Le seul bémol : vu la vitesse à laquelle ils vont, le jeu va se finir trop vite ! Mais peut-être que la difficulté augmentant de plus en plus la durée est plus longue.
C’est vrai qu’on ne fait pas le lien avec les maths mais je trouve que c’est ce qui fait la force de l’appli : à la fin, les enfants jouent avec des équations et n’y voient qu’un jeu, c’est assez étonnant !
Étonnant et vraiment super. Éthan s’est pris au jeu du haut de ces 4 ans !
Merci pour toute cette veille. Le bouche à oreilles pour la présentation de votre site marche à merveille.
Cordialement
Jacqueline
4 ans, gloups – gloups étant entré au dictionnaire je me permets de l’utiliser 🙂 – c’est précoce ! Mais c’est vrai que c’est avant tout un jeu, que tout le monde s’amuse à tenter, petits et grands.
J’avais très envie d’essayer et voyant ce nouveau jeu sur notre tablette, mes fils de bientôt 5 ans n’ont pas pu résister… J’ai vraiment été surprise de leur habileté ! Avec un peu de tutorat (pour l’écrit bien sûr et le rappel des règles au fur et à mesure), ça passe très bien (jusqu’au chapitre 5), amusant non ?
Bravo à vos petits matheux précoces ;-). Je pense que les plus jeunes s’en emparent comme tout jeu. Les créateurs de cette appli le constatent aussi et ne l’avaient pas prévu. Par contre, ils indiquent qu’avant 7/8 ans, le lien avec la pratique mathématique ne se fait à priori pas.
Bonjour,
Comment acheter votre Dragonbox pour PC ?
Cordialement