Résumé pour les pressés : Le métro n’a pas toujours bonne presse. Sauf auprès des enfants qui adorent monter dans ses rames, serpenter en souterrain, s’amuser des sifflements des sonnettes et des claquements des portières. Mais le métro c’est aussi un enchevêtrement de lignes fascinant et une géographie incompréhensible parfois pour les novices.
Et si vous aviez le pouvoir de redessiner le plan de métro de Paris, de New York ou d’Osaka ? Mini Métro vous en donne l’occasion. Ce jeu prenant se partage agréablement en famille, chacun tentant de rendre les passagers de métro contents de partir et donc d’arriver à l’heure.
- Mini Métro : de l’ordre de 5€
- A télécharger par ici sur l’Appstore
- A télécharger de ce côté sur le Google Play
- Mini Métro existait déjà pour PC. A télécharger sur le site de l’éditeur pour 9€ environ
- Age idéal : à partir de 10 ans en solo, à partir de 6 ans avec accompagnement
- En complément de Mini Métro, vous pouvez découvrir Inat, l’application de l’architecte Jug Cerovic, qui a réinventé les plans de métro du monde.
- Prix d’Inat : de l’ordre de 5€
- A télécharger par ici sur l’Appstore
- A télécharger de ce côté sur le Google Play
Aiguillages internationaux
Si les plans de métro vous ont toujours fascinés ; si vous rêvez devant les aiguillages des gares ; si vous aimez à observer le rythme frénétique et poétique des trains urbains, Mini métro est fait pour vous… comme pour vos enfants !
Ce jeu vous transforme en architecte de réseaux de transport public. Quinze villes vous attendent, chacune avec des exigences différentes. Il va falloir imaginer un plan de lignes adapté pour faire se rejoindre les îles de la Neva ; créer des ponts entre l’Hudson et l’East River, placer des tunnels pour passer sous la rivière Spree, inventer des connecteurs pour rapprocher les habitants de la baie de San Francisco et placer des Shinkansen pour atteindre les recoins éloignés d’Osaka.
Trafic géométrique
Au démarrage, on ne comprend pas grand-chose… Trois ou quatre symboles géométriques s’affichent à l’écran. En les reliant du bout du doigt, une ligne de métro se forme, aussitôt investie par une locomotive rectangulaire. Elle fait des allers retours incessants le long de la ligne fraîchement tracée. De nouveaux symboles apparaissent régulièrement à l’écran : il s’agit des stations qui viennent progressivement densifier le réseau et que nous avons en charge de raccorder au reste. Ces stations sont représentées sous forme de carrés, de ronds, de triangles, de gouttes ou encore d’étoiles.
A côté des stations apparaissent d’autres petits symboles, qui évoluent en permanence. Ce sont tout simplement les passagers qui attendent leurs rames. Les passagers carrés montent dans le métro bleu qui dessert leur station pour descendre à la station carrée quelques centimètres d’écran plus loin. Les ronds auront peut-être une correspondance à attraper dans la station en demi-cercle pour rejoindre la station ronde sur la ligne verte. Tandis que les étoilés patienteront pour attraper la ligne rouge et se rendre à l’étoile, terminus de la ligne violette.
La géographie de la ligne
Si au départ on crée les lignes un peu au hasard, très vite le jeu se transforme un casse-tête stratégique. Faut-il former des boucles ou bien des lignes traversées par une navette en aller-retour ? Doit-on densifier le réseau en créant de nombreuses interactions entre les différentes lignes ou bien privilégier des points de rencontre et favoriser le développement de lignes expresses ?
Au fur et à mesure, ça se corse. Une horloge placée en haut à droite de l’écran compte les jours. Au bout d’une semaine, vous recevez une nouvelle locomotive avec, au choix, une nouvelle ligne, des tunnels, des trains rapides ou encore un connecteur pour fluidifier le trafic. Avec le matériel dont vous êtes dotés, il va falloir placer des ponts et tunnels pour contourner l’obstacles des fleuves. Mais aussi et surtout faire face à l’agrandissement du réseau et du nombre de passagers. Car si l’attente à une station s’avère trop importante, la partie se termine et le métro ferme.
Jug Cerovic l’autre plan
Le jeu est ainsi bien plus ardu qu’on l’imagine au départ. La palette de villes proposée assure de nombreuses heures de jeu. Et si vous devenez un expert, un second mode de jeu, « extrême », permet de renouveler les challenges à atteindre.
Ce jeu se pratique aisément en famille, dés 6 ans en étant accompagné, en tentant de trouver la meilleure technique pour étendre son réseau. Les parties durent de 5 à 30 minutes en fonction de la dextérité des joueurs. Sachez cependant que le jeu est prenant : pratiquez Mini Métro avec vos enfants en les prévenant qu’il faudra s’arrêter après quelques parties.
Vous pouvez profiter de ce jeu pour aller consulter avec vos enfants les vrais plans de métro des villes avec lesquelles vous vous amusez. Et de découvrir d’autres manière de dessiner les cartes des réseaux.
C’est ce qu’a fait l’architecte franco-serbe Jug Cerovic, qui nous propose une autre approche de la géographie du plan. Grâce à lui, les plans gagnent en lisibilité et en beauté également. Depuis quelques jours, l’application Inat abritant toutes ses propositions, a vu le jour. Vous serez étonnés de la facilité de lecture du plan de métro parisien, devenant circonphérique et aéré.
Et si la géométrie poétique du plan de métro vous avait jusqu’ici échappé, vous n’avez désormais plus d’excuses.
Mini Métro
- A télécharger par ici sur l’Appstore
- A télécharger de ce côté sur le Google Play
- Mini Métro existait déjà pour PC. A télécharger sur le site de l’éditeur pour 9€ environ.
- Éditeur : Dinopoloclub
- Langue: français mais tés peu d’écrit
Inat
- A télécharger par ici sur l’Appstore
- A télécharger de ce côté sur le Google Play
- Éditeur : Inat
- Universel, sans écrit
Merci pour le conseil : super jeu testé ce we qui a conquis toute la famille de 8 à … 😉 ans!