De belles comptines ?

Halte au business des comptines !

  • Les enfants, dès leur plus jeune âge, passent un temps certain sur Internet… Prés de 5 heures par semaine pour les moins de six ans. Mais que font ces petites mains agiles derrière les écrans ? Les plus petits regardent bien souvent des dessins animés ou des comptines.
    Une pratique qui, si elle est accompagnée d’un adulte, sur un temps court et avec un contenu de qualité, peut se transformer en un excellent moment de partage ou d’éveil.
  • Mais si vous tapez « comptines enfant » sur Youtube, vous allez tomber sur des chaînes dédiées aux bébés, comptant parfois des dizaines de millions d’abonnés. Fuyez les ! La majorité d’entre elles proposent des vidéos totalement inadaptées au mode de fonctionnement et à l’attente d’un jeune enfant.
  • Elles proposent :
    • Des vidéos trés saturées en couleurs et aux contrastes marqués,
    • Des illustrations et personnages simplistes aux formes basiques et aux gros yeux ronds,
    • Des graphismes identiques pour toutes leurs vidéos,
    • Des chansons laides et parfois sans aucun sens, chantées en articulant-bien-les-mots,
    • Des rythmes de musique bien trop rapides parfois,
    • Des compilations de chansons et comptines qui peuvent dépasser les 1h de visionnage.

Cherchez l’originalité !

  • Amusez-vous à regarder qui se cachent derrière ces chaînes. Des sociétés chypriotes, indiennes, canadiennes ou françaises (quand elles indiquent qui elles sont, ce qui est loin d’être le cas de toutes) qui font des vidéos à la chaîne et les traduisent dans de multiples langues.
  • Quel est leur objectif ? Capter l’attention des enfants et des bébés et les garder longuement devant l’écran pour… que la pub ait le temps de se déclencher !
  • Ces chaînes ne s’intéressent pas au jeune enfant pour qui l’expérience de l’image animée devient pertinente quand elle est lente et intrigante, douce à l’œil et à l’oreille. Une vidéo de qualité pour un jeune enfant c’est :
    • Des illustrations belles et douces, invitant à l’imaginaire, différentes pour chaque morceau,
    • Des chansons aux mélodies travaillées et aux voix et musiques de qualité,
    • Un temps de visionnage de quelques minutes (pas plus de 10 mn),
    • Un éditeur ou créateur qui explique qui il est est et pourquoi il propose ces vidéos.
  • La qualité se cache (souvent) dans les coins plus secrets du Web. Voici une sélection de comptines cette fois vraiment adaptées à l’œil et aux oreilles de vos enfants. Partagez-les avec vos petiots et petiotes. Et chantez-les ensuite en duo, à tue tête, en riant, en les mimant ou encore en les chuchotant… Autant de variations qui vont ravir vos enfants !

Auteure de l’article : Laure Deschamps

Les comptines d’Okoo

  • Vous pouvez d’abord trouver votre bonheur parmi Les plus belles comptines d’Okoo, proposées par France Télévision. Il s’agit d’une collection de comptines animées, interprétées par des artistes français sur des arrangements originaux créés et dirigés par Yvan Cassar. Chaque comptine a son univers graphique et artistique créé par l’illustrateur Guillaume Delaunay.
  • Ces comptines sont à visionner soit sur le site de France Télévisions, soit au sein de l’application Okoo (avec de nombreux autres programmes de qualité pour les petits).

Allez voir par exemple :

Les crocodiles :

Le balancé d’éléphants :

Et pour les fans de Masha et Michka, voici, toujours sur France Télévisions, deux comptines dans l’univers graphique du dessin animé :

Brille brille petite étoile :

Vogue doucement :

Didier jeunesse

Didier jeunesse propose des vidéos de comptines et chansons, issues de son catalogue de livres, avec en plus une ouverture vers différentes cultures.
Vous trouverez par ici la playlist des comptines du monde entier 

Dont la créole Une tite fleur l’amour :

La congolaise Olélé Moliba Makasi :

Ou encore la marocaine Nini ya momo :

Comptines net

La chaîne Youtube Comptines net comprend aussi de jolies propositions, avec des variations musicales de comptines classiques.

Comme Petit escargot :

Ou Trotte petit cheval :